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Catéchèse de Monseigneur Aristide GONSALLO aux jeunes
La journée du dimanche 22 janvier 2023 a été marquée par la relance de la catéchèse aux par Monseigneur Aristide GONSALLO, évêque du diocèse de Porto-Novo. commencée à 16h sur la paroisse Saint Antoine de Padoue d’Ekpè, cet événement a réuni une multitude de jeunes venus des doyennés de Djèrègbé, d’Agblangandan et d’Ekpè ainsi que leurs pasteurs respectifs, les prêtres et religieuses chargés de la catéchèse dans le diocèse.
Après le mot de bienvenue du père Jules Carel DOSSAH, curé de la paroisse d’Ekpè, l’évêque a pris la parole. En premier lieu, Il a formulé ses meilleurs vœux de santé, de joie, et de paix à tous les jeunes au début de cette nouvelle année. En second lieu, il a remercié le père Jules DOSSAH pour l’accueil, le père Desmond DOHOV, l’aumônier diocésain de la jeunesse, et ses collaborateurs pour l’organisation sans oublier les curés doyens pour le travail pastoral de rassemblement des jeunes. Il n’a pas manqué de saluer la présence effective des jeunes présent à cette catéchèse.
Du thème de l’année pastorale 2022-2023 ainsi formulé : « servir l’Homme en Eglise Famille de Dieu à Porto-Novo », le prélat a dégagé le thème du jour: « Servir Dieu : Le piège du syncrétisme chez les jeunes ».
Le syncrétisme consiste à s’associer d’autres dieux, d’autres raisons de foi qui ne conviennent pas à la foi catholique. Certains jeunes de l’assemblée ont certainement fait l’expérience des pratiques syncrétistes dans leur vie : les consultations des divinités, des féticheurs, des visionnaires. Déclare le prélat. Avec une méthode interactive il a donc posé trois questions auxquelles les jeunes sont appelés à répondre sur la base de leurs expériences. Quelles sont les circonstances de la vie qui les poussent à entreprendre de telles démarches ? Quels sont les motifs qui amènent certains chrétiens catholiques à porter les amulettes, les bagues préparées ? Qu’est-ce qui conduit certains chrétiens catholiques à aller faire, à la fin de l’année, le rite de lavement des pieds appelé « koudiô ».
Après avoir écouté les jeunes, le prélat a fait comprendre que les motifs du syncrétisme sont liés à la maladie, la souffrance, et la peur de la mort. Ce qui cause ces déviations chez les chrétiens catholiques, c’est la peur en toutes choses.
Après ces propos, Monseigneur a posé à nouveau la question aux jeunes de savoir s’ils sont vraiment satisfaits après les pratiques syncrétistes, et si ce n’est pas sans conséquence ?A partir de leurs réponses, il leur a fait comprendre que nous devons passer d’une spiritualité de peur à une spiritualité de la confiance. Si le chrétien catholique a foi en Dieu, il n’aurait plus peur de mourir. Jésus déclare : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et ne peuvent pas tuer l’âme…. ». Lc 12,4-7 De plus, le chrétien catholique doit accepter sa croix, car la souffrance fait partie intégrante de notre vie. C’est d’ailleurs ce que Jésus a recommandé dans Mt 10, 21- 26 : « le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant : les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Et vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura tenu bon jusqu’au bout, celui-là sera sauvé ».
Le prélat a conclu son exposé en montrant que le chrétien catholique doit passer de la spiritualité de la peur à la spiritualité de confiance en s’appuyant sur la parole de Dieu et les sacrements en l’occurrence l’eucharistie et la réconciliation. La première catéchèse de l’année a été clôturée par les vêpres chantées au cœur de l’adoration eucharistique avant la messe célébrée par l’Evêque à 18h en faveur des jeunes.
Sr Noëllie HOUNTONDJI, Sœur SARC
